L'uberisation de la fonction
IT est-elle possible? Qu'est ce qui dans l'évolution
numérique pourrait faire que la DSI se verrait transformée à ce
point?
Il y a des signes qui ont
désormais valeur de symbole. De toute évidence ils tournent autour
des concepts de processus, de service, de cloud, de sécurité et de
performance. Comment ces signes font ils sens dans l'esprit de
dirigeants qui les perçoivent dans un contexte où tout s'affole ?
Il faut décoder.
Les multitudes prennent le pas
et génèrent des forces considérables dans cette société du
numérique. Qu'il s'agisse des forces d'imagination, des forces
d'action ou encore des forces de spéculation. Mais a bien y regarder
ces multitudes finissent toujours dans l'escarcelle des majors du
domaine auquel elles s'attaquent. Car celles-ci ont une capacité
financière telle, que les auteurs-génies de services réticulaires
ne résistent pas aux offres parfois exorbitantes formulées en
dollars.
D'un point de vue sémiotique, l'apparence donnée aux
services à travers les « apps » influe nouvellement sur l'utilisateur.
Immédiateté, gratuité , spontanéité, jetabilité, illimité
sont des qualités de sentiment qui peuplent la priméité de
l'uberisation.
A croire que tout est si simple, il n'y a qu 'à
cliquer ou tapoter sur l'écran tactile et le service est là, sans
autre forme, directement venu du « market » ou du
« store » et fourni à travers un engagement de service
proposé systématiquement avant installation que l'on n'a pas d'autre choix d'accepter si l'on souhaite disposer de l'application.
Quels sont les enjeux pour le
DSI et quels sont ceux du dirigeant ? Et si l'essentiel relevait du marketing de la DSI?